Le top trois des expériences virtuelles à vivre au plus près de la nature

1 - Remonter le temps au Muséum national d’histoire naturelle

Qui n’a jamais rêvé de remonter le temps, comme dans le roman de H.G. Wells ? C’est possible, et sans danger, au Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Ou plus précisément dans la galerie de géologie et minéralogie, élégant bâtiment construit au XIXème siècle dans un style grec classique, qui borde le Jardin des Plantes. Après s’être fait remarquer en 2018 pour avoir accueilli un squelette complet de tyrannosaure, elle récidive avec l’exposition Mondes Disparus. Imaginée par Excurio et le comité scientifique du muséum, cette incroyable expérience propose de rencontrer les êtres vivants qui peuplaient notre planète, jusqu’à 3,5 milliards d’années avant notre ère. Équipés de casques de réalité virtuelle, les visiteurs déambulent dans un monde fictif. Le scénario permet d’accompagner Charlie, une jeune chercheuse du futur et son robot Darwin, dans différentes époques. Durant 45 minutes, on frôle les poissons et premiers vertébrés apparus sur terre et aujourd’hui disparus, on assiste à l’arrivée de l’homme. Le clou de la découverte reste la rencontre avec les dinosaures, que l’exceptionnelle qualité des images rend presque vivants. Aussi attendrissant lorsque l’on passe entre les pattes d’un diplodocus, qu’effrayant lorsque qu’approche un dinosaure carnivore. Pour un peu, on pourrait les toucher !

La bonne idée : Proposez à vos clients amateurs de Sciences de découvrir les autres lieux du Muséum national d’histoire naturelle : la Grande Galerie de l’Evolution et ses centaines d’animaux naturalisés, le jardin des plantes et sa ménagerie qui accueille 500 pensionnaires.  

Les Mondes disparus, jusqu’au 16 juin 2024

2 – Explorer les fonds sous-marins à l’Atelier des Lumières

Depuis son ouverture en 2018, l’Atelier des Lumières révolutionne le monde du digital. C’est au cœur du 11^ème arrondissement, dans une ancienne fonderie du XIXème siècle, que Culturespaces a installé ce centre d’art numérique. On y découvre des expositions immersives, à travers des projections sur le sol et les parois de plus de dix mètres de haut, qui enveloppent totalement les visiteurs. S’il est désormais reconnu pour nous faire voyager dans les oeuvres des plus grands peintres, de Van Gogh à Chagall, l’Atelier des Lumières nous émerveille cet hiver avec sa nouvelle exposition Océans, l’Odyssée immersive. Pour l’occasion, il invite ses hôtes à plonger dans les fonds marins (et sans scaphandre !), pour une poétique balade qu’aurait adoré le Capitaine Nemo. Le photographe Brian Skerry, qui travaille pour National Geographic et œuvre à la préservation de la vie marine, a passé quarante ans sous les mers pour figer sur pellicule la vie aquatique. Projetées en XXL, ses images font voyager partout sur le globe, des mers tropicales aux pôles, des failles sous-marines aux récifs coralliens, à la rencontre des poissons multicolores et des grands prédateurs. Les enfants adorent les poissons-clowns, leurs parents sont émerveillés lorsque dansent les baleines. On en ressort avec la folle envie de se jeter à l’eau pour de vrai…

La bonne idée : l’Atelier des Lumières propose plusieurs expositions en simultané. Pour les clients passionnés d’art, ajoutez « Chagall, Paris-New York » (le matin, à 10 h), ou « Paul Klee », toutes deux proposées jusqu’au 7 janvier.   

Océans, l’Odyssée immersive, jusqu’au 7 janvier 2024

3 – Sauver le poisson Joba Mena à l’Aquarium Tropical

 Aménagé dans le palais art-déco de la Porte Dorée (Paris 12^ème), l’Aquarium Tropical de Paris a bénéficié d’un bain de jouvence en 2021, pour mieux accueillir les 5000 animaux répartis dans 85 bassins. De l’étonnante tortue au nez de cochon à l’étrange alligator albinos, on en prend plein les yeux ! Pour voyager sans se mouiller, l’aquarium accueille l’exposition « Il faut sauver le Joba Mena, enquête à Madagascar ». Entre jeu et science, elle propose de partir sur les traces de ce petit poisson menacé d’extinction, à partir d’une histoire vraie qui démarra en 2012 et vit une équipe internationale de scientifiques partir à la recherche d’un poisson femelle dans le but de constituer une population de secours. Pour l’exposition, les visiteurs se transforment en aventuriers afin de revivre l’expédition, de Paris à Madagascar en passant par Londres. Dans un décor de BD (carlingue d’un avion, brousse malgache…) imaginé par l’artiste Singeon, le parcours ludique et immersif permet de découvrir l’île de l’Océan Indien et d’explorer ses rivières, d’observer la faune locale et de partager le travail des chercheurs qui œuvrent à la protection du poisson. C’est également l’occasion de s’interroger sur l’érosion de la biodiversité et la place de l’homme dans l’écosystème.

La bonne idée : Complétez la découverte de l’Aquarium Tropical par une visite du parc zoologique de Paris situé à deux pas de là, à l’orée du bois de Vincennes. A l’ombre de son célèbre rocher, il abrite 255 espèces qui s’ébrouent dans des paysages recréant leurs espaces naturels.

Il faut sauver le Joba Mena, jusqu’au 1^er septembre 2024